Le député Lellouche, représentant spécial pour l'Afghanistan et le Pakistan
Page 1 sur 1
Le député Lellouche, représentant spécial pour l'Afghanistan et le Pakistan
Le député Pierre Lellouche, 57 ans, a été choisi par le président Nicolas Sarkozy pour endosser le rôle de représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan, a-t-on appris dimanche auprès de responsables français.
Ces responsables ont demandé à ne pas être identifiés. Une annonce officielle devrait intervenir en début de semaine, a précisé l'un deux, confirmant un écho du Journal du Dimanche.
Cette nomination doit s'accompagner de la création d'une équipe sous l'égide du ministère des Affaires étrangères pour réunir tous les moyens interministériels liés à ce dossier.
"On est dans une phase de remise à plat de la stratégie" en Afghanistan et "il faut réorganiser l'ensemble du dispositif et travailler avec les alliés", a résumé un responsable français. "Une équipe va être constituée pour réunir tous les spécialistes" de la question afghane et pakistanaise, car "le Pakistan joue un rôle déterminant dans l'affaire", a souligné ce responsable.
Avocat et universitaire, Pierre Lellouche, né le 3 mai 1951, est un expert des questions de défense et de l'Otan, apprécié aux Etats-Unis. Député de Paris, membre du parti UMP du président Nicolas Sarkozy, il est président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Otan et membre de la commission de défense de l'Assemblée nationale.
A la fin 2008, il avait entrepris avec un député socialiste une mission parlementaire pour évaluer l'engagement militaire français en Afghanistan et la stratégie de l'Otan dans ce pays, où quelque 70.000 militaires étrangers sont déployés.
La France compte 2.800 hommes au sein de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan, dont 300 chargés de former l'armée afghane.
"La stratégie de l'Otan en Afghanistan est en train d'échouer, l'Otan ne gagne pas la guerre en Afghanistan", avait-il déclaré en septembre. Il avait estimé qu'il fallait "parler sans fard de la corruption, du problème de la drogue" dans ce pays. Car "on a réussi à fabriquer le premier narco-Etat de la planète financé par l'argent du contribuable de l'Otan", avait-il ajouté.
Cette mission incluait plusieurs déplacements dans la région, notamment en Afghanistan, où M. Lellouche s'est rendu très récemment, et au Pakistan.
Pour les autorités françaises, le dossier afghan et pakistanais est un "chantier énorme", avec la prochaine élection "d'un nouveau président en Afghanistan, le développement de la lutte contre la corruption et les trafics de la drogue qui nourrissent financièrement les talibans".
La désignation d'un représentant spécial - une procédure rare en France où la politique étrangère est assurée par le chef de l'Etat et son ministre des Affaires étrangères - fait suite à des nominations similaires aux Etats-Unis (Richard Holbrooke), en Grande-Bretagne (Sherard Cowper-Coles, ambassadeur à Kaboul), et en Allemagne (Bernd Mützelburg, ambassadeur à New Delhi).
La France recherchait "un Holbrooke à la française, une personnalité qui ait suffisamment de visibilité, qui se soit déjà beaucoup intéressée à ce dossier" et qui "a déjà, à plusieurs reprises, été aussi bien en Afghanistan qu'au Pakistan", avait dit récemment à des journalistes un responsable français.
"Richard Holbrooke avait lui-même fait savoir qu'il serait très heureux d'avoir des interlocuteurs bien identifiés. On voit ainsi se créer un petit groupe des pays les plus directement impliqués dans la crise afghane pour rechercher une solution durable qui passe également par une aide au Pakistan", avait précisé ce responsable.
Sur ce dossier, la France voulait un "profil politique" et non un "fonctionnaire", a fait valoir un diplomate.
Ces responsables ont demandé à ne pas être identifiés. Une annonce officielle devrait intervenir en début de semaine, a précisé l'un deux, confirmant un écho du Journal du Dimanche.
Cette nomination doit s'accompagner de la création d'une équipe sous l'égide du ministère des Affaires étrangères pour réunir tous les moyens interministériels liés à ce dossier.
"On est dans une phase de remise à plat de la stratégie" en Afghanistan et "il faut réorganiser l'ensemble du dispositif et travailler avec les alliés", a résumé un responsable français. "Une équipe va être constituée pour réunir tous les spécialistes" de la question afghane et pakistanaise, car "le Pakistan joue un rôle déterminant dans l'affaire", a souligné ce responsable.
Avocat et universitaire, Pierre Lellouche, né le 3 mai 1951, est un expert des questions de défense et de l'Otan, apprécié aux Etats-Unis. Député de Paris, membre du parti UMP du président Nicolas Sarkozy, il est président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Otan et membre de la commission de défense de l'Assemblée nationale.
A la fin 2008, il avait entrepris avec un député socialiste une mission parlementaire pour évaluer l'engagement militaire français en Afghanistan et la stratégie de l'Otan dans ce pays, où quelque 70.000 militaires étrangers sont déployés.
La France compte 2.800 hommes au sein de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan, dont 300 chargés de former l'armée afghane.
"La stratégie de l'Otan en Afghanistan est en train d'échouer, l'Otan ne gagne pas la guerre en Afghanistan", avait-il déclaré en septembre. Il avait estimé qu'il fallait "parler sans fard de la corruption, du problème de la drogue" dans ce pays. Car "on a réussi à fabriquer le premier narco-Etat de la planète financé par l'argent du contribuable de l'Otan", avait-il ajouté.
Cette mission incluait plusieurs déplacements dans la région, notamment en Afghanistan, où M. Lellouche s'est rendu très récemment, et au Pakistan.
Pour les autorités françaises, le dossier afghan et pakistanais est un "chantier énorme", avec la prochaine élection "d'un nouveau président en Afghanistan, le développement de la lutte contre la corruption et les trafics de la drogue qui nourrissent financièrement les talibans".
La désignation d'un représentant spécial - une procédure rare en France où la politique étrangère est assurée par le chef de l'Etat et son ministre des Affaires étrangères - fait suite à des nominations similaires aux Etats-Unis (Richard Holbrooke), en Grande-Bretagne (Sherard Cowper-Coles, ambassadeur à Kaboul), et en Allemagne (Bernd Mützelburg, ambassadeur à New Delhi).
La France recherchait "un Holbrooke à la française, une personnalité qui ait suffisamment de visibilité, qui se soit déjà beaucoup intéressée à ce dossier" et qui "a déjà, à plusieurs reprises, été aussi bien en Afghanistan qu'au Pakistan", avait dit récemment à des journalistes un responsable français.
"Richard Holbrooke avait lui-même fait savoir qu'il serait très heureux d'avoir des interlocuteurs bien identifiés. On voit ainsi se créer un petit groupe des pays les plus directement impliqués dans la crise afghane pour rechercher une solution durable qui passe également par une aide au Pakistan", avait précisé ce responsable.
Sur ce dossier, la France voulait un "profil politique" et non un "fonctionnaire", a fait valoir un diplomate.
ruth- Messages : 1098
Date d'inscription : 22/02/2009
Sujets similaires
» Chanson pour Israel.
» Tests pneumatiques positifs pour McLaren
» Un homme tente de voler un ordinateur pour consulter son compte Facebook
» Tests pneumatiques positifs pour McLaren
» Un homme tente de voler un ordinateur pour consulter son compte Facebook
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum